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Le syndrome d'incarcération est-il un remède?

Anonim

Le syndrome d'incarcération, ou syndrome de verrouillage, est une maladie neurologique rare, dans laquelle la paralysie se produit dans tous les muscles du corps, à l'exception des muscles qui contrôlent le mouvement des yeux ou des paupières.

Dans cette maladie, le patient est «piégé» dans son propre corps, incapable de bouger ou de communiquer, mais reste conscient, remarquant tout ce qui se passe autour de lui et sa mémoire reste intacte. Ce syndrome n'a pas de remède, mais il existe des procédures qui peuvent aider à améliorer la qualité de vie de la personne, comme une sorte de casque qui peut identifier ce dont la personne a besoin, afin de pouvoir y répondre.

Comment savoir si c'est ce syndrome

Les symptômes du syndrome d'incarcération peuvent être:

  • Paralysie des muscles du corps; incapacité de parler et de mâcher; bras et jambes raides et étirés.

En règle générale, les patients ne peuvent déplacer leurs yeux que de haut en bas, car même les mouvements latéraux des yeux sont compromis. La personne ressent également de la douleur, mais est incapable de communiquer et ne peut donc décrire aucun mouvement, comme si elle ne ressentait aucune douleur.

Le diagnostic est posé sur la base des signes et symptômes présentés et peut être confirmé par des examens, comme l'imagerie par résonance magnétique ou la tomodensitométrie, par exemple.

Quelles sont les causes de ce syndrome

Les causes du syndrome d'incarcération peuvent être des lésions cérébrales traumatiques après un accident vasculaire cérébral, des effets secondaires des médicaments, la sclérose latérale amyotrophique, des traumatismes crâniens, une méningite, une hémorragie cérébrale ou une morsure de serpent. Dans ce syndrome, les informations que le cerveau envoie au corps ne sont pas entièrement captées par les fibres musculaires et donc le corps ne répond pas aux ordres envoyés par le cerveau.

Comment se fait le traitement

Le traitement du syndrome d'incarcération ne guérit pas la maladie, mais il contribue à améliorer la qualité de vie de la personne. Actuellement, pour faciliter la communication, on utilise des technologies qui peuvent traduire à travers des signaux, comme un clin d'œil, ce que la personne pense en mots, permettant à l'autre de le comprendre. Une autre possibilité consiste à utiliser une sorte de capuchon avec des électrodes sur la tête qui interprète ce que la personne pense afin de pouvoir s'en occuper.

Un petit appareil peut également être utilisé avec des électrodes collées sur la peau qui peuvent favoriser la contraction musculaire pour réduire sa raideur, mais il est difficile pour la personne de récupérer ses mouvements et la plupart d'entre eux meurent la première année après l'apparition de la maladie.. La cause de décès la plus courante est due à l'accumulation de sécrétions dans les voies respiratoires, ce qui se produit naturellement lorsque la personne ne bouge pas.

Ainsi, pour améliorer la qualité de vie et éviter cette accumulation de sécrétions, il est recommandé que la personne subisse une physiothérapie motrice et respiratoire au moins 2 fois par jour. Un masque à oxygène peut être utilisé pour faciliter la respiration et l'alimentation doit être effectuée par sonde, nécessitant l'utilisation de couches pour contenir l'urine et les matières fécales.

Les soins doivent être les mêmes que ceux d'une personne alitée inconsciente et si la famille ne fournit pas ce type de soins, la personne peut mourir en raison d'infections ou d'une accumulation de sécrétions dans les poumons, ce qui peut provoquer une pneumonie.

Le syndrome d'incarcération est-il un remède?