Accueil Taureaux Le poisson zèbre peut aider à créer de nouveaux médicaments

Le poisson zèbre peut aider à créer de nouveaux médicaments

Anonim

Un groupe de scientifiques liés au Laboratoire national de nanotechnologie, situé à Campinas, dans l'État de São Paulo, a mené une étude dans laquelle un petit poisson de l'espèce Danio rerio, populairement connu sous le nom de paulistinha ou poisson zèbre, a été utilisé pour la première fois pour tester un type nanoparticule, qui peut être appliquée dans le diagnostic et le traitement de maladies, comme le cancer, par exemple.

Les scientifiques de cette étude ont introduit la nanoparticule dans l'eau où vit le poisson zèbre, puis ont analysé les résultats, en examinant comment cette substance affecte le fonctionnement du corps du poisson. Ensuite, il a été observé que ces nanoparticules ne sont pas toxiques, car elles ont pu interagir dans le corps du poisson sans causer de dommages, cela signifie que cette substance est compatible avec un organisme vivant et qu'elle pourra à l'avenir être appliquée chez l'homme.

Comment l'étude a été réalisée

Les scientifiques responsables de l'étude ont placé un type de nanoparticule, faite d'oxyde de fer et d'autres éléments chimiques, dans l'eau où vit une espèce de poisson, connue sous le nom de poisson zèbre, avec des caractéristiques génétiques très similaires à celles trouvées chez l'homme. Cette espèce de poisson a une membrane transparente et un cycle de reproduction court, ce qui a facilité l'analyse des effets des nanoparticules magnétiques et photoluminescentes, c'est-à-dire qui émettent un rayonnement lumineux, dans l'organisme de ces animaux.

Pour analyser si la nanoparticule était toxique pour les poissons, les scientifiques ont exploré la biodistribution de cette substance, en utilisant des images d'un type très spécifique de rayons X réalisées au National Synchrotron Light Laboratory et par la cartographie chimique des nanoparticules ont vérifié qu'il n'y avait aucun dommage au poisson zèbre.. De cette manière, les nanoparticules ne provoquent pas de malformation, de gonflement ou de problème s'avérant efficace dans l'organisme de ces poissons, tout comme elle peut être efficace dans l'organisme humain.

Ce que la recherche a révélé

En plus de démontrer que les nanoparticules sont non toxiques, les résultats de la recherche ont révélé que l'absorption des nanoparticules se produisait principalement par exposition orale et non par la peau, ce qui pourrait être une voie prometteuse pour l'application future de nanoparticules pour administration orale chez l'homme. des nanoparticules humaines, notamment optiques et magnétiques, susceptibles d'être utilisées dans le diagnostic, le dépistage, le marquage et le traitement du cancer.

En outre, ces substances peuvent également être utilisées dans diverses situations, telles que l'amélioration de l'environnement, la séparation des polluants présents dans l'air, la réduction du nombre de cas de maladies respiratoires et certains types de cancer.

Quelle prochaine étape

Les scientifiques qui ont réalisé cette étude espèrent que la prochaine recherche aura des résultats plus avancés, car ils prévoient d'utiliser des instruments plus modernes pour analyser les effets des nanoparticules sur les poissons, grâce à l'utilisation de Sirius, un laboratoire qui capture la lumière spécifique des nanoparticules. Avec ce nouveau laboratoire, on s'attend à ce que les expériences puissent être réalisées en moins de temps, avec une plus grande qualité et quantité de réponses.

Le poisson zèbre peut aider à créer de nouveaux médicaments